À l’occasion de ses trente ans, la revue Réseaux organise un colloque les 8, 9 et 10 janvier 2014 à l’Institut d’Histoire de l’Art (Paris).

Présentation du colloque

Dans un monde où les technologies d’information et de communication étaient en perpétuel mouvement, où la recherche en sciences sociales était en pleine croissance, Réseaux a souhaité construire un projet regroupant les chercheurs intéressés aussi bien par la communication ordinaire ou les médias que par l’entreprise et ses outils de gestion, mais aussi par les nouveaux outils techniques et leurs usages. Tout ceci dans une approche pluridisciplinaire, associant autour d’un noyau de sociologues, des chercheurs d’autres disciplines : sciences politiques, économie, gestion, STS, histoire, sciences de l’information et de la communication.

Une exploration des objets traités et des approches abordées dans Réseaux semble, ainsi, stimulante. D’où ces questions : Comment la revue a-t-elle pensé les objets techniques en société ? Quels sont les domaines qui ont été étudiés par Réseaux ? Quelles approches ont été retenues, voire privilégiées ? Quelles sont celles qui ont été négligées ? Quel rôle la revue a-t-elle joué dans la structuration de cet espace de recherche ?

Mais au-delà de ce bilan, il convient de réfléchir à la façon dont Réseaux va travailler dans les années qui viennent. Ce colloque est donc organisé autour de trois entrées :

Tout d'abord débattre avec d’autres revues françaises et étrangères de sciences sociales des grandes questions qui interrogent aujourd’hui les publications SHS. Quel est le rôle de ces revues dans l’animation du champ scientifique ? Faut-il publier en français ou en anglais ? Faut-il faire exclusivement des revues disciplinaires ? Quelle place pour l’open access ?

Les deux jours suivants seront consacrés au bilan et à la construction de nouveaux axes de réflexion. Ces deux points seront abordés simultanément au sein de sept séances thématiques. Le découpage de séances a été fait en retenant à la fois des domaines sur lesquels la revue a été particulièrement active, comme la communication interpersonnelle ou l’entreprise en réseau et des domaines que nous commençons à défricher, depuis quelques années, comme les data sciences.  Chaque séance sera introduite par deux exposés et un temps important sera laissé aux participants, non seulement pour débattre, mais aussi pour s’engager dans une réflexion collective qui pourra déboucher sur de nouveaux numéros de la revue.

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Contact et inscription

Correspondante administrative : Aurélie Bur